Réflexion
11 novembre 2022
(Suite) Bien que toutes les études aient révélé que les abus sexuels au sein du clergé sont majoritairement à connotation homosexuelle, le scandale est "encadré" et "dissimulé" sous le terme de "cléricalisme" ou d'"abus de pouvoir". Ce dernier est bien entendu aussi en jeu, mais il n'est qu'une explication nécessaire, mais non suffisante, du phénomène des victimes du clergé, majoritairement des hommes, qui, contrairement à la société civile en général, ne sont pas des enfants ou des filles, mais justement des adolescents masculins en pleine croissance ou des jeunes hommes adultes. On détourne le regard et, au contraire, on essaie, avec la société séculière, d'établir et d'approuver l'homosexualité au sein de l'Église comme une variante de la création voulue par Dieu. Ce n'est pas non plus en plaçant plus de femmes à des postes de direction dans l'Église que l'on y parviendra. Elles ne sont pas plus des êtres innocents que les hommes (cf. la doctrine du péché originel) et ne devraient pas se considérer comme le remède à tous les maux de l'Église ou être présentées comme telles, uniquement pour abolir la prêtrise réservée aux hommes et promettre une Église prétendument purifiée du cléricalisme, une illusion pure et simple.
Le monde séculier et ses mœurs ne sont définitivement pas une source de révélation par laquelle l'Esprit de Dieu nous parle, comme on le prétend. Car entre l'esprit du monde et l'esprit de Dieu, il y a de l'hostilité, comme Paul et Jean l'expliquent particulièrement clairement.
L'enseignement de l'Eglise est immuable parce qu'il est vrai, par exemple sur le mariage binaire et sacramentel entre un homme et une femme. Elle ne peut pas être bouleversée par la tricherie d'une note de bas de page.
Il ne faut pas s'attendre à des innovations dans la doctrine, mais bien dans la transmission de la foi. Historiquement, de telles innovations dans la foi ont toujours été des hérésies qui ont conduit à de nouvelles divisions (cf. protestantisme). Il en va de même aujourd'hui. Des conciles importants ont réagi à des enseignements erronés et ont veillé à la clarté, comme par exemple celui de Trente, alors que de nos jours, des processus synodaux comme les nanoparticules dans les vaccins à ARNm servent de transporteurs pour les substances nocives ou l'hérésie et sont eux-mêmes toxiques.
A quand des excuses du Vatican pour l'abus de pouvoir lié à l'obligation vaccinale et à la propagande vaccinale, qui a propagé les vaccinations comme un devoir moral en contradiction avec sa propre autorité, alors qu'aujourd'hui, visibles par tous et également bien documentées pour les personnes informées, elles n'ont pu empêcher ni la transmission du virus ni la contagion, ce que savait le CEO de Pfizer, reçu en bonne place par le pape. La division de la société et la discrimination des personnes non vaccinées jusque dans l'Eglise ou le Vatican est un sujet ouvert et le rôle du Vatican à cet égard ces derniers temps est peu glorieux et fatal. Le silence n'aide pas.
Viens, Esprit Saint ! Je n'attends déjà rien de bon du prochain synode, improprement appelé "sur la synodalité". Je ne lui fais tout simplement plus confiance. La confusion que les synodes ont déjà instiguée depuis 2014 est indéniable et me rend pessimiste quant au discernement de l'Esprit lors de ces événements. Comme on le voit en Allemagne, les esprits convoqués sont aussi difficiles à apprivoiser qu'un crocodile peut être transformé en animal de compagnie. Pourquoi ? Parce qu'ils ne viennent pas de DIEU. En revanche, mettre constamment le Saint-Esprit dans sa bouche et le revendiquer pour soi-même n'est rien d'autre que de la propagande et de l'(auto-)tromperie et, au fond, une instrumentalisation de DIEU. Je ne le fais pas, je donne simplement mon avis ici.
Source : Kath.net